Un séisme ou un tremblement de terre provient d’une fracturation des roches en profondeur qui se traduit par la propagation d’ondes sismiques pouvant entraîner des vibrations du sol à des centaines voire des milliers de kilomètres.
Cette fracturation est due à une grande accumulation d’énergie. Celle-ci se libère au moment ou le seuil de rupture mécanique des roches est atteint en faisant rejouer les failles. L’énergie libérée est mesurée sur l'échelle de Richter graduée .
Les dommages observés en surface sur les vies humaines et les infrastructures sont mesurés sur l’Echelle macroscopique Européenne EMS-98
Les multiples séismes recensés dans les Hautes-Pyrénées ont une origine tectonique. La croûte terrestre est en effet morcelée en plusieurs plaques tectoniques « flottant » sur un magma visqueux. Ces plaques sont donc mobiles
Ainsi la collision entre la plaque Africaine et la plaque Euro-Asiatique, fait rejouer le système faillé coulissant le long des Pyrénées. La vitesse de déplacement des plaques à l’origine des séismes dans les Hautes-Pyrénées est très faible (quelques mm/an) comparativement à ce que l’on constate en Asie du sud-est (jusqu’à 5 cm/an).
Les séismes recensés dans les Hautes- Pyrénées ont pour origine, la collision entre la plaque africaine et la plaque euro-asiatique qui fait rejouer la faille coulissant le long des Pyrénées.
Ainsi, le système de faille très segmenté sous la chaîne des Pyrénées et la vitesse de déplacement des plaques tectoniques relativement faible ne permettent normalement pas que se produisent des séismes d’une magnitude supérieure à 6 dans les Hautes-Pyrénées. Un réseau de sismographes est installé dans le département et sur toute la chaîne pyrénéenne afin d’enregistrer les secousses sismiques.
Un séisme d’une magnitude 6, pouvant générer des dommages très importants, reste donc raisonnablement prévisible dans le département sans pouvoir le situer dans le temps et dans l’espace. En conséquence, les Hautes-Pyrénées se situent dans la zone ou le risque sismique est le plus élevé du territoire national métropolitain.
Faute de pouvoir prévoir le lieu et la date des séismes, la seule réponse à apporter est la prévention. Un plan séisme , dont les priorités sont l’information du public, la formation des professionnels du bâtiment et le contrôle du respect des règles de construction parasismique, a ainsi été lancé au plan national et décliné sur la chaîne des Pyrénées, et les Hautes-Pyrénées ont été retenues pour être pilote dans sa mise en oeuvre.
Un plan de prévention des risques sismiques est en cours de réalisation sur Lourdes. (en savoir plus)
Dans les Hautes-Pyrénées, une action de communication a été menée envers les maîtres d’œuvre (architectes,professionnels du bâtiment,…) et envers les maîtres d’ouvrage (communes,…) sur le respect des règles parasismiques dans la construction.
- Télécharger la plaquette « maitres d’ouvrages » (format PDF - 538 Ko)
- Télécharger la plaquette « maitres d’œuvre » (format PDF - 471 Ko)
- Télécharger la plaquette d'information sur le plan d'action départemental sur la prévention du risque sismique (format PDF - 4,8 Mo).
Cette plaquette précise les orientations du travail partenarial engagé localement.
Pour en savoir plus : http://www.afps-seisme.org/
Les derniers séismes importants survenus dans la région sont ceux :
Avant
Pendant
Après
Dans le cadre du Plan Séisme Pyrénées, la Direction Départementale de l’Equipement (DDE) Hautes-Pyrénées à réaliser deux film :le premier film intitulé « La construction parasismique de maisons individuelles ». Cet outil de sensibilisation, d’une durée de 25 min, présente les principes du zonage sismique et les différentes étapes de la construction d’une maison individuelle, depuis les premières études jusqu’à la réalisation des travaux. Le deuxième film ayant pour thème le « Renforcement parasismique des constructions existantes ».
La construction parasismique de maisons individuelles
Le renforcement parasismique des constructions existantes
Ce PPRS a été prescrit en 2007. L’enquête publique s'est déroulé du 22 aout au 29 septembre 2018. Le projet sera mis en ligne dès son approbation.